Les origines

Adam, Eric, Ken, Rick, et le premier bassiste, Chris Elsener Jr., sont tous originaires de New York City. Le groupe est d'abord formé d'Adam et Eric, au lycée, qui répètent souvent qu'à cette époque ils étaient plutôt nuls et se cherchaient pas mal. Leur batteur de l'époque ayant une forte tendance à voler les baguettes de l'école, il avait été exclu un temps et donc remplacé par Ken.

Je ne sais pas quand Chris est arrivé, mais en tout cas il a enregistré l’album « 28 Orange Street/Common Rotation » avec eux. Selon la légende, en plein milieu d'un concert, il serait parti sans explication. Là, Adam demande au public si quelqu'un connaît leurs chansons et serait prêt à le remplacer, et c'est Mike qui saute sur scène. Le groupe, qui s'appelait jusque là 28 Orange Street, prend alors le nom de son premier album, Common Rotation.

Depuis, Mike a disparu à son tour et se consacre plutôt au jazz et à la musique cubaine. Ken se fait assez rare, et Jordan est arrivé. Ou revenu plutôt ; jetez un coup d’œil sur sa page. Non seulement il les accompagne avec sa trompette, ses guitares et sa voix, mais en plus il participe à la logistique des Living Room shows en préparant notamment la « salle ».

Ce sont des gars qui sont simples, pas blasés, toujours à l'écoute des fans : on a eu nos chants de noël ; nos concerts en Europe ; les CD sont envoyés par le pôpa de d’Adam et Matt avec à chaque fois un petit cadeau (pin’s, autocollant).

Les Living Room Shows

Common Rotation qui vient jouer chez vous, dans votre salon, pour votre famille et vos amis… Vous en rêviez ? Ils l’ont fait.

Selon Adam Busch et Eric Kufs, cela a plusieurs avantages. D’abord être plus proche des fans et pouvoir aller dans des endroits où il n’y a pas forcément de salle de concert adéquate. Ensuite, justement, ne pas avoir affaire à une salle ou un bar. Adam et Eric reconnaissent tout à fait qu’ils ne pourraient pas continuer sans ces salles, mais avec les Living Room Shows, ils évitent les patrons chiants, la mauvaise sonorisation, les prix d’entrées et de consos exhorbitants, les autres groupes éventuellement casés dans la soirée dont ils ne partagent pas les points de vue… Enfin, cette idée a coïncidé à un moment de la campagne présidentielle 2004 aux Etats-Unis où il devenait urgent d’agir et d’expliquer. D’ailleurs, un des Living Room Shows a été organisé pour récolter des fonds pour la campagne de John Kerry.

Dans la pratique, comment ça se passe ? Jordan rentre chez l’hôte de la soirée en premier, prépare un minimum le salon, repère une pièce pour servir de loge, où il est rejoint par Adam et Eric. Une fois prêts, ils vont dans le salon et font leur musique, sans micro. De la voix, de la guitare, de la trompette, et, souvent, des chutes :-). L’entrée n’est pas payante mais il y a quand-même une corbeille dont la recette leur sert en fait à se loger, manger, et se déplacer jusqu’au prochain lieu de concert.

Les Union Maids

Encore une spécificité de Common Rotation qui en fait tout le charme. Constate de base au sein du groupe : ils sont très prolifiques et veulent partager ça avec leurs fans. Vive l’Internet ! Pratiquement tous les jours, ils mettent en ligne une nouvelle piste son. Elle peut être : une partie instrumentale (piano, guitare), une chanson a capella d’Eric toute neuve, la même avec accompagnement guitare, puis Adam qui ajoute sa voix, un enregistrement live, une reprise… Bref, il y a du neuf en permanence et on peut voir les chansons évoluer, prendre une direction, puis une autre.

Que demander de plus qu’un petit cadeau de Common Rotation tous les jours ?